Clouds in my coffee

12 juin 2005

Simplement couchée sur mon lit, un rai de lumière se faufilant par les rideaux pour aterrir sur ma joue, en train de respirer l'oreiller qui sent encore et encore son odeur.
J'entends ses pas sur le plancher, je ferme les yeux, essayant de me souvenir du soir d'avant.
Non, je suis juste là, dans l'instant. Je ré-ouvre mes yeux et je me plonge dans les siens.
Il sent le pamplemousse et la barbe à papa, et ce garçon est merveilleux.
Je m'approche de lui, et ses yeux bleus deviennent noirs, ses boucles aussi deviennent noir d'ébenne et sa peau se fonce. Il me sourit, et me dit en allemand qu'il va couper le cannabis.

C'est là que je me réveille et que je réalise que je suis effectivement couchée dans mon lit, mais avec la tête dans mon cahier de chimie, en train de littérallement écraser mes notes. snif.

Pourquoi c'est si loin, tout ça ? Pourquoi est-ce que l'un est à 900km et l'autre à mille lieues de ma portée ? Et pourquoi est-ce qu'il a fallu que je me mette à chercher des photos de M. ? Pour finalement tomber sur des photos de Tony et Jeremy, c'est ça ? Ou simplement pour me faire souffrir, parce que je suis décidément particulièrement douée pour ça ? Et pour faire souffrir les autres, tant qu'on y est ?
Et pourquoi est-ce que je ne peux pas me résoudre à les oublier ?

Mais parce que les connasses ne font pas ça, Léa.